Alumni HEIP : Interview Bradley CHAN TSUN CHING.

INTERVIEW ALUMNI
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C’est lors de la remise des diplomes, des MSc 2, promotion 2022, le 27 avril dernier que nous avons échangé avec notre alumni Bradley CHAN TSUN CHING.

Passionné par la culture française, Bradley va s’intéresser aux secteurs du journalisme, de la communication des sciences politiques et des affaires publiques.

Déterminé à rendre à la France les opportunités qu’elle lui a apporté, retrouvez notre alumni au parcours inspirant : 

Racontez-nous votre parcours de vie : 

Je me prénomme Bradley, je viens de l’île Maurice et je suis arrivé en France, à La Réunion, à l’âge de 12 ans dans le cadre d’un regroupement familial.

J’ai toujours été émerveillé par la France dès mon plus jeune âge. À la télé, je suivais les actualités françaises, les campagnes présidentielles et beaucoup d’émissions culturelles et historiques comme Secret d’Histoire, qui m’ont initié à la culture et à l’histoire française. J’aime toujours aussi rappeler que j’ai découvert ce pays à travers la littérature avec des auteurs comme Voltaire, George Sand ou encore Victor Hugo qui ont forgé ma façon de penser, ma philosophie de vie. 

J’ai toujours vu ce pays comme un refuge, avec ses valeurs et ses principes humanistes. Et avant même de venir y vivre, j’étais persuadé que c’est sur ce territoire que j’allais m’épanouir. 

Quels sont les événements forts qui ont guidé vos choix d’études : 

Après mon baccalauréat, j’ai entamé des études de sciences sociales et politiques à La Réunion, avec en tête la volonté de devenir journaliste. Chose que j’ai réussie, car juste après ma licence, j’ai eu l’opportunité de devenir chef de rubrique pour un magazine spécialisé à La Réunion. C’est cette expérience qui m’a poussé à venir à la découverte de Paris, car à l’époque, je voulais développer mes compétences dans le journalisme culturel. Et en arrivant à Paris, j’ai découvert la vie dans une métropole. J’ai pu grâce à mon métier de journaliste, côtoyer des gens de tout horizon. 

Aussi, je voulais impérativement m’intégrer dans la société et pour cela, j’ai voulu mieux comprendre comment elle fonctionnait. Et au fur et à mesure de mon parcours étudiant, je me suis un peu plus spécialisé dans les affaires publiques et les relations internationales. – J’ai fait un premier Master I en Communication Publique et Politique et j’ai enchaîné avec le Master II en Management des Affaires publiques et Institutionnels, en étant alternant au Groupe La Poste en tant que Chargé des Relations Européennes et Internationales. 

Et puis, je dois avouer que j’ai eu la chance de bénéficier du système. – J’ai été boursier, j’ai pu découvrir l’Europe grâce à l’éducation française. Aujourd’hui, je considère avoir comme un devoir envers la France. Je dois beaucoup à ce pays ! Ce sont ces raisons qui m’ont poussé à m’orienter vers ces choix d’études et de carrières. 

Quels souvenirs positifs et formateurs gardez-vous de votre parcours à HEIP ? 

Je dirais qu’à HEIP, j’ai appris la méthodologie. Et je dirais que j’ai beaucoup galéré avec la méthodologie, notamment celle de la note de synthèse (rires). Parmi mes souvenirs les plus positifs, je me souviens des intervenants : des ambassadeurs, des anciens ministres, qui, à travers leurs parcours m’ont donné encore plus envie de participer à la construction de notre société. 

Surtout, je garderai les amis que je me suis faits. Nous avons tissé des liens forts, de par les travaux de groupe, les simulations de communication de crise et bien sûr lors de nos rendez-vous le vendredi après les cours (rires). 

Parlez-nous de votre nouveau poste de Responsable des Opérations Institutionnelles et des Relations Internationales, au groupe La Poste et comment il incarne vos passions et les valeurs que vous portez : 

Durant mon alternance, j’ai eu l’occasion de me rendre à Berne dans le cadre d’une réception donnée par la représentation française à l’Union Postale Universel en compagnie du directeur des Relations Internationales du groupe La Poste et de l’ambassadeur de France en Suisse. Et je dirais que c’est vraiment cette expérience qui a confirmé ma volonté de travailler dans les relations internationales et institutionnelles. 

Avez-vous un message à transmettre aux futures générations ? 

Dans un premier temps, mon message serait d’encourager tous les jeunes. Je considère qu’aujourd’hui, il est beaucoup plus facile de se frayer un chemin grâce aux études, surtout avec les parcours professionnalisant et l’alternance. Je veux leur dire de foncer, car, qui le veut peut ! 

Mon deuxième message serait de dire qu’à l’heure actuelle, il est de notre devoir en tant que nouvelle génération d’intégrer notre vision des choses dans le moulage de notre société. Je parle là de RSE. – Où nous avons une vraie responsabilité, surtout dans le contexte qu’on connaît. Que nous soyons dans le privé ou dans le public, nous devons apporter notre pierre à l’édifice.  

Et bien sûr, il nous faut entretenir notre démocratie et améliorer nos institutions, car elles sont l’essence même du fonctionnement de notre pays.  

Retrouvez l’ensemble de l’interview vidéo de Bradley CHAN TSUN CHING

Mis à jour le 11 juillet 2023